Par Serge Lucas - Les nombreux perfectionnements apportés au fonctionnement des sémaphores tout au long du XIXe siècle, se sont encore accrus ces cinquante dernières années. La télégraphie sans fil est devenue le principal moyen de communication avec les bateaux, l'invention du radar a considérablement augmenté la zone de surveillance des guetteurs, dont les yeux restent néanmoins les principaux outils. Une circulation maritime très intense, de gigantesques navires rapides transportant des matières dangereuses, des catastrophes maritimes et écologiques sans précédent ont récemment donné un regain d'intérêt pour les sémaphores, et ont suscité la création de nouvelles structures : les Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS). Entre Gris-Nez et Jobourg, le long de cette partie du littoral où nous avons suivi dans l'article qui précède la mise en place des postes électro sémaphoriques au XIXe siècle, Serge Lucas est grimpé à bord des passerelles de quatre modernes tours de guet, différentes mais complémentaires.
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Veiller la mer aujourd’hui
Publié le 02 mai 1988
N° 35
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