Nœud plat
Nœud très ancien, connu depuis la nuit des temps, nommé « nœud d’Hercule » dans la Grèce antique. C’est un nœud élémentaire servant à réunir deux cordages de texture similaire et de diamètre peu différent. Très facile à réaliser, puisque constitué d’un demi-nœud auquel on a superposé un second demi-nœud, mais dans le sens opposé il est particulièrement solide et sûr.
Un nœud plat peut se défaire assez facilement. On recommande néanmoins s’il doit subir de très fortes tractions de lui adjoindre dans son centre un « martyr » (petite pièce cylindrique en bois ou en métal).
Ce qui lui évitera de se bloquer et lui permettra de se défaire facilement même s’il a été très fortement souqué.
Nœud très résistant en tension continue sur les deux brins du même cordage, mais s’avère glissant si la tension diffère d’un brin à l’autre du cordage. Bien s’assurer que le dormant et le courant du même cordage passent du même côté de la ganse formée par l’autre.
Ne pas confondre avec « le nœud de voleur ». Si, vu de l’œil de l’observateur (voir photo) les deux courants ou les deux dormants ressortent du même coté de l’axe longitudinal du nœud, c’est un nœud plat, sinon c’est un « nœud de voleur »que nous verrons plus loin.
Parfait pour abouter deux morceaux de ficelle sans grande tension. Il est beaucoup plus fréquemment utilisé à terre qu’à bord, car trop glissant pour des missions de confiance.
C’est souvent le seul nœud que les parents enseignent à leurs enfants. A apprendre impérativement si l’on est fatigué de relacer sans cesse ses chaussures.
Convient parfaitement pour nouer une écharpe ou pour la fixation d’un bandage sur blessure
Sa facilité de réalisation en fait un nœud très apprécié des chirurgiens.
Ne pas confondre avec :
-Le nœud de vache
-Le nœud de voleur
Coefficient de résistance à la rupture 45%
Coefficient de résistance au glissement 55%
