La pomme de Mauritanie
La pomme de Mauritanie est en fait un bonnet turc monté à plat.
On réalise d’abord deux demi-clés à capeler ( 1 ), puis on repasse le courant dans celles-ci en tissant et de manière à réaliser une troisième ganse ( 2 ).
A ce moment précis, le courant ressorti ayant fini son rôle actif devient dormant, et le dormant devient courant (différence entre photo 2 et 3).
Le nouveau courant revient à l’intérieur le long du dormant ( 3 ) qu’il suit en le tissant sur toute sa longueur et en veillant à ne pas le chevaucher ou le croiser, jusqu’à obtenir le résultat photo( 4 ) .
Puis il faut effectuer un troisième passage, pour obtenir le nœud fini ( 5 ). Si l’on souhaite réaliser un bonnet turc, il suffit alors de passer un axe au centre ( 6 ), puis de refermer progressivement jusqu’à obtenir un bonnet turc ( 7 ).
Si au contraire, l’on souhaite réaliser une pomme de touline de Mauritanie ( 8 ), on introduit une bille au centre du nœud, photo( 5 ), et l’on referme progressivement, en libérant au fur et à mesure le courant dégagé, sauf à un endroit quelconque en milieu de nœud où l’on se réserve une petite ganse de fixation pour un porte-clés par exemple.
Je reconnais donner une nette préférence à la pomme de touline de Mauritanie comme porte-clés car celle-ci présente 9 facettes entrelacées contre 6 seulement à la pomme de touline classique. Et avantage non négligeable elle se construit facilement à plat, là où l’on n’a pas toujours assez de 2 mains pour tenir tout le paquet de cordage sans se nouer les doigts avec.