Au début du XXe siècle, la famille nucléaire représentait le modèle culturel des mariniers. On naissait et on apprenait le métier par imprégnation sur le bateau de ses parents, avant de trouver un conjoint au sein du petit peuple des voies d'eau. Si le monde de la batellerie n'était pas uniforme, avec des pratiques différentes selon les régions, les mariniers élevaient leurs enfants, souvent nombreux, dans l'amour du métier et dans l'unique espoir de les voir reprendre le flambeau. Ils partageaient aussi le même mode de vie, comme en témoignent ces photographies extraites de Mariniers, l'ouvrage en deux tomes de Bernard Le Sueur retraçant l'histoire et la mémoire de la batellerie artisanale (Éditions du Chasse-Marée).
L'article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d'une iconographie enrichie.