Par Sandrine Pierrefeu et Gwenaël Saliou - De novembre à mars, quelques heures par semaine, une cinquantaine de bateaux quittent les petits ports de la rade de Brest pour une étonnante caravane d'hiver. L’œil rivé aux frémissements du câble de drague, les pêcheurs charruent le fond. A genoux sur le pont de leurs coquilliers, parmi les oursins et les bernard-l'ermite, ils brassent la vase lourde et froide et trient leur butin à la main pour en extraire quelques "cailloux rouillés" dont la chair fine est recherchée par les gourmets de toute la France : les praires de la Rade.
Réservé aux abonnés
Praires précieuses de la Rade
Publié le 02 novembre 1997
N° 111
LA SUITE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉE AUX ABONNÉS
Les articles de la même revue
Vies sous-marines en baie de Morlaix
Par François de Beaulieu - Comme toutes les côtes bretonnes, celles de la baie de Morlaix recèlent une infinité de... Read more
La barquette marseillaise
Par Bernard Vigne - Embarcation typique de la Méditerranée occidentale, introduite sur nos côtes dans la seconde moitié du siècle... Read more