Il n'y a pas si longtemps, pour passer d'une rive à l'autre de la Loire, les Nantais avaient coutume d'emprunter les "roquios", des petits vapeurs à la silhouette familière dont le ballet incessant animait le fleuve du matin au soir. De cette flottille désarmée à la fin des années cinquante, il ne subsiste aujourd'hui que deux unités. L'une d'entre elles fait l'objet d'un projet de restauration et l'on espère bien que la seconde suivra un jour le bon exemple.
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Patrimoine fluvial nantais : Sauver les derniers roquios
Publié le 02 novembre 1994
N° 84
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