Par Jean-Louis Bodinier, Jean Breteau et Nicolas de La Casinière * - Chacun connaît la rue des Mœurs à Saint-Malo, Recouvrance à Brest, Bacalan à Bordeaux, le Panier à Marseille, le Barrio Chino de Barcelone... Le filon des lieux de plaisirs est inépuisable dans les mémoires maritimes. De toutes tailles, en tous ports, rues chaudes et quartiers réservés de "Sailortown" résument souvent l'escale et disent la ville. A Nantes, c'est le quai de la Fosse qui porte le mythe tenace du port canaille. Pourtant, la Fosse d'antan présente deux visages. D' un côté, le spectacle du quai bordé de beaux immeubles, affairé, enfumé, enivré de vapeurs de rhum, d'odeurs de sucre et de parfums du large. De l'autre, trois ruelles escarpées, placées sous le signe d'Eros et de Bacchus, quartier réservé aux plaisirs tarifés des matelots.
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Nantes : le quai de la Fosse Mythe et réalité
Publié le 02 mars 1998
N° 114
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