Sommaire de la revue parue en mars 2002 :

  • LA BRIERE ET LES BIERONS, ENTRE TERRE ET MER
    Les Briérons ont longtemps vécu en autarcie : ils couvraient leurs chaumières de roseau, se chauffaient à la tourbe, se nourrissaient des produits de leur ferme, auxquels s’ajoutaient le poisson et le gibier d’eau. Aujourd’hui, la plupart de ces quasi-insulaires ont été happés par les industries voisines, et la nature reprend ses droits sur le marais.

 

  • LES BARQUES DU LEMAN, POIDS LOURDS LACUSTRES
    Bien qu’elle doive son gréement latin aux bateaux méditerranéens, la barque du Léman n’en a pas moins été façonnée par son aire d’évolution et par son métier de “poids lourd” lacustre. La Vaudoise et la Neptune, restaurées en Suisse, sont les deux seules rescapées du type, mais la Savoie, une réplique lancée sur la rive française, est venue étoffer la flottille.

 

  • LES VOYAGES MARITIMES DE LA PIERRE BRETONNE
    Après avoir présenté les sites d’extraction et les problèmes de chargement (CM 139), l’auteur suit les pérégrinations des gabares vers les chantiers de construction. Il relève les dangers des traversées, moins dispendieuses mais plus aléatoires que les transports terrestres, et souligne le rôle des rias, qui ont permis à la pierre littorale de pénétrer l’arrière-pays.

 

  • LES REGATES DE YOLES RONDES DE MARTINIQUE
    Au côté du gommier monoxyle qu’elle va peu à peu supplanter, la yole ronde, petite embarcation à bordé classique et voile à livarde, est utilisée par les pêcheurs jusqu’aux années 1980. Elle aurait sans doute alors disparu si les régatiers ne l’avaient adoptée. Désormais, les courses de yoles, très spectaculaires, sont devenues le sport national de la Martinique.

 

  • VIVRE A COUTHURES-SUR-GARONNE AU RYTHME DU FLEUVE
    Blotti au creux d’un méandre de la Garonne, ce village a toujours vécu au rythme du fleuve, assimilé jadis à une sorte de déité dont les largesses faisaient pardonner les débordements. Ce monde d’hier n’est plus et l’on chercherait en vain un constructeur de coularin — la barque locale —, mais de jeunes pêcheurs continuent de traquer l’anguille, l’alose et le barbot.