Sommaire de la revue parue le 1er octobre 2001 :

  • A BORD DES NAVIRES METEOROLOGIQUES FRANCAIS
    Initiée au XIX° siècle par l’Américain Maury, le “père” des Pilot Charts, la météorologie maritime a pris son essor à partir de 1920. Après la Seconde Guerre mondiale, une flotte de navires  stationnaires est mise en place en Atlantique Nord. Ainsi, la France armera-t-elle plusieurs frégates, dont France I et France II. Devenues obsolètes avec le développement des observations par satellite, ces deux unités ont été désarmées en 1985. La première est aujourd’hui au musée maritime de La Rochelle.

 

  • LA MARINE D’ARLES : UNE HISTOIRE DEUX FOIS MILLENAIRES
    Dès l’époque romaine, les bouches du Rhône ont été fréquentées par des navires marchands adaptés au cours tumultueux et changeant des bras du fleuve. Grand port du delta, Arles a bâti sa prospérité sur un trafic à la fois fluvial et maritime, en particulier grâce à une importante flottille d’allèges. Ces grands bateaux de charge à fond plat, gréés à voile latine, généralement armés au cabotage, perdureront jusqu’au milieu du XIX° siècle, avant d’être détrônés par l’avènement de la vapeur et du chemin de fer.

 

  • LES RETROUVAILLES DE DEUX SLOUPS CAMARETOIS EN RIVIER D’ETEL
    Après plus de vingt ans d’armement aux casiers et à la ligne, deux petits sloups camarétois, propriété des frères Le Guil, patrons de pêche du golfe du Morbihan, ont poursuivi leurs carrières respectives à la plaisance avec des fortunes diverses. Le destin a voulu qu’ils se retrouvent désormais entre les mains de deux amis, qui ont su les préserver des affres du temps, en conservant l’essentiel de leur authenticité.

 

  • LES CINQ GENERATIONS DU CHANTIER DURAND A MARANS
    Installée à Marans, en Charente-Maritime, depuis cinq générations, la dynastie des charpentiers de marine Durand a produit une importante flotte de bateaux pour le marais Poitevin, la baie de l’Aiguillon ou l’Océan tout proche. La connaissance du métier, transmise de père en fils, et le souci de s’adapter régulièrement aux besoins d’une époque ont fait la réputation de ce chantier traditionnel, où le crayon du concepteur a souvent eu autant d’importance que l’herminette et le maillet à calfater.

 

  • MORBIC III : DES BRETONS FURIEUX A L’ASSAUT DU RORC
    En 1970, Hervé Eliès et ses trois fils faisaient construire au chantier Pichavant une petite bombe en bois moulé extrapolée du Brise de Mer de Jean-Marie Finot. L’année suivante, Morbic III remportait, dans sa classe, le prestigieux championnat du RORC (Royal Ocean Racing Club), jusque-là dominé par les Anglo-Saxons. En relatant avec verve cette incursion tonitruante de Bretons chevelus au royaume des blazers, Hervé Eliès (fils) fait revivre cette époque révolue où de vrais amateurs pouvaient gagner le Fastnet !