Sommaire de la revue parue en décembre 1984 :
- LES DERNIERS PÊCHEURS A CHEVAL
par Serge Lucas
À marée basse, au pied des dunes de sable, les pêcheurs de crevettes à cheval d’Oostduinkerke restent les derniers à pratiquer une forme de pêche qui remonte au Moyen-Age. L’homme et le cheval, en équipage nombreux autrefois, traînaient leurs filets sur les plages de la Mer du Nord.
- LE RÊVE, DE LA MAQUETTE AUX BATEAUX DE NORMANDIE
Pour François Renault, marin au commerce, la prestigieuse tradition des marins normands ne peut pas sombrer dans l’oubli ou l’indifférence. Opiniâtrement, il va courir la côte, de Granville à Honfleur. La récolte sera riche et, peu à peu, un livre naît, qui s’achève aujourd’hui : Bateaux de Normandie vient de paraître.
- LES GABARIERS DE RANCE
par Denis-Michel Boëll
Saint-Malo a longtemps profité des richesses de son arrière-pays grâce à l’incessant trafic des gabares et borneurs sur l’estuaire profond de la Rance. Denis-Michel Boëll s’attache à décrire précisément le trafic du bois de chauffage depuis les havres de Pleudihen vers la cité corsaire.
- LE VOYAGE DE LA PEROUSE
par jean Barrès
Voyage placé sous le signe d’une curiosité encyclopédique, le périple réalisé par les frégates la Boussole et l’Astrolabe apporte au XVIIIe siècle un bilan scientifique important. À l’esprit d’aventure s’ajoute celui des connaissances. C’est cet aspect très positif de l’expédition, longtemps masqué par sa fin dramatique, qui est présenté ici par Jean Barrès.
- LE RENOUVEAU DES BATEAUX TRADITIONNELS
par Alain Faudon
L’extraordinaire succès des fêtes de Pors Beac’h cet été est le signe d’un renouveau profond et durable des bateaux traditionnels. Loin d’être le seul plaisir d’une minorité, c’est la sensibilité d’une culture littorale qui s’exprime ici.
- WILHELM HESTER, PHOTOGRAPHE (1872-1947)
par Jean-Jacques Chapalain et Robert W. Weinstein
Pendant 13 ans, au tournant du siècle, Wilhelm Hester photographie plusieurs centaines de grands voiliers sans jamais voyager au-delà du Puget Sound : entre Tacoma au Sud, Port Blakely à l’Ouest et Seattle sur l’autre rive. Le jeune immigrant photographie pour vivre : les marins sont ses clients. Il a ainsi le privilège de pénétrer les cabines de capitaines. Ses clichés d’une grande beauté sont d’irremplaçables documents.