Par Stuart M. Frank - De tout temps les marins ont occupé leurs loisirs en s'adonnant à différentes activités artisanales spécifiques de leur métier. Parmi celles-ci, le scrimshaw qui est en quelque sorte l'art d'utiliser les restes des mammifères marins - fanons de baleine, défenses de morse, os de cétacés, dents de cachalot ...- appartient en propre à l'univers de la chasse baleinière. On a beaucoup écrit, et de manière très approximative, sur cet art populaire fascinant qui a donné naissance à d'innombrables imitations et faux plus ou moins avoués. Rédigé par la meilleure autorité mondiale en la matière, Stuart M. Frank, le directeur du Kendall whaling museum de Sharon (Massachusetts), cet article fait pour la première fois le point sur ce que nous connaissons vraiment aujourd'hui du scrimshaw. Au-delà de l'évocation de ces objets, il retrace l'histoire d'un mode d'expression maritime, surtout répandu au XIXe siècle, alors que la technique yankee de chasse au cachalot essaimait à travers le monde entier.
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Les scrimshaws : tradition artisanale des chasseurs de baleines
Publié le 02 septembre 1992
N° 67
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