Par Gilles Malot - Durant des décennies, le scaphandrier demeure un être étrange. Un mystère entoure ses activités. Avec son casque démesuré, sa démarche calculée et pesante, bardé de plomb, de cuivre et de tuyaux, il impressionne fort. Mais la curiosité est à son comble lorsqu'il quitte le monde des terriens pour disparaître, dans un bouillonnement, sous la surface des eaux. Dans cet article, Gilles Millot retrace les premiers pas du scaphandre lourd, avant d'évoquer les différentes utilisations d'une technique qui se généralise à la fin du XIXe siècle : renflouements, travaux portuaires, réparations sous-marines... C'est un vaste champ d'activité qui s'ouvre aux "pieds lourds." Dès les années 1880 la nouvelle profession fait partie intégrante de la vie des ports. Cette première présentation ouvre la voie à d'autres textes consacrés au monde des pieds lourds. Le Chasse-Marée reviendra sur ce beau sujet.
Réservé aux abonnés
Les pieds lourds : Les premières utilisations du scaphandre à casque
Publié le 02 octobre 1984
N° 13
LA SUITE DE CET ARTICLE EST RÉSERVÉE AUX ABONNÉS
Les articles de la même revue
Les sinagos, voiles rouges du golfe
par Vincent Varron - Plusieurs sinagos rappellent la mémoire des chaloupes de pêche de Séné. D’abord Les Trois Frères, dernier survivant... Read more
Réservé aux abonnés
Le bagne de Toulon (1748-1873)
Par Patrick Bertonèche - Viviers d'une main-d'œuvre de condamnés corvéables à merci pour les besoins des arsenaux, les bagnes, destinés... Read more
Réservé aux abonnés