Par Eric Mekee - En Cornouailles britannique, la côte sauvage battue par les tempêtes du large offre bien peu d'abris aux marins. Hormis quelques rares estuaires, cousins de nos rias, les bateaux ne trouvaient refuge qu'au fond d'anses mal protégées où ils devaient fréquemment être tirés à terre. Ces contraintes ont défini un type d'embarcations empruntant bien des traits aux canots de plage, mais qui s'en éloigne à mesure que les criques sont défendues. Le choix de ces havres précaires et leur aménagement progressif témoignent du farouche entêtement de l'homme à s'accrocher sur un littoral hostile qui ne laisse pas d'évoquer certains sites de notre Cornouaille bretonne. Rien ne ressemble tant aux porths de Sennen, Pendeen ou Coverack que les porc finistériens de Bestrée, de Feunteunaod ou de Porzen... un sujet sur lequel Le Chasse-Marée devra revenir. Eric McKee, un des tous meilleurs spécialistes des bateaux de travail, auteur d'un ouvrage remarquable sur ce thème (Working boats of Britain, 1983), avait bien voulu nous confier ce travail peu de temps avant sa disparition. Puisse cette publication rendre un modeste hommage à sa mémoire.
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Corbish beach boats : les grèves d’échouage en Cornouailles britannique
Publié le 02 juillet 1989
N° 42
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