L'exploitation des bateaux traditionnels va-t-elle susciter chez nous la naissance d'un nouveau métier maritime comme c'est déjà le cas dans de nombreux pays, et notamment aux Pays-Bas où les compagnies coopératives de charter spécialisées sont très dynamiques ? L'importante flottille née ces dernières années et récemment stimulée par le concours "Bateaux des côtes de France" invite en tout cas à se poser la question. Ces unités vont en effet représenter une capacité d'embarquements conséquente, du travail pour les chantiers navals chargés dealeur entretien, des emplois pour les marins. Il y a là un potentiel important pour l'avènement d'un tourisme culturel de qualité et pour la transmission d'un savoir maritime vivant, mais dont la gestion ne supportera pas l'amateurisme, A cet égard, l'exemple de l'Ecole de mer du Trégor est tout à fait éclairant. L'évolution de Communes dont voici l'histoire épouse celle d'une génération parfois trop éprise d'utopies pour ne pas avoir laissé quelques illusions en chemin. Néanmoins, l'association n'a pas vendu son âme à la raison économique et les "produits" qu'elle propose aujourd'hui à ses "clients" -- comme l'excursion à l'île Verte ici relatée — participent toujours d'une même générosité, qui s'est enrichie entre-temps d'une exigence nouvelle de qualité et d'esthétique.
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L’école de mer du Trégor
Publié le 02 septembre 1991
N° 59
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