Par Benoît Stichelbaut - Voiles rouges, brunes, presque noires parfois pour les bateaux de travail, voiles blanches pour les yachts, telle était la tradition. Né du souci constant de protéger la toile, le tannage donnait lieu à autant de recettes que l'on compte de ports, et les différences de couleur pouvaient permettre de reconnaître presque à coup sûr les bateaux d'un port, d'une région, d'un métier. Cette première recherche, basée principalement sur des témoignages recueillis en Bretagne atlantique, devra être complétée. Mais elle se veut d'abord pratique. Car l'écorce de chêne, le cachou et l'ocre qui furent les principaux composants utilisés, trouvent de nouveau leur emploi, à grands coups de balai brosse, quand au printemps on réarme les flottilles de bateaux traditionnels. Et rappelons-nous qu'une franche convivialité, entretenue par d'abondantes libations, a toujours présidé à ces travaux collectifs !
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Le tannage des voiles
Publié le 02 juin 1991
N° 57
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