Par Yves Gaubert - Chercheurs, architectes, politiques et membres de l'Administration se sont penchés sur l'avenir de Brouage. Le "plus beau havre de France" du temps de Richelieu, entouré de marais dont la flore et la faune sont protégées, est aujourd'hui à 3 kilomètres de la mer, à l'extrémité d'un étroit et sinueux chenal, accessible uniquement aux bateaux de faible tonnage. La production de sel a disparu, le commerce qui y était lié aussi. Le village est replié sur une économie purement locale, agricole et maritime avec l'élevage des huîtres et des moules. Seul le développement du tourisme semble être en mesure de réveiller l'ancienne place forte endormie. L'Etat a chargé le cabinet rochelais d'architectes-urbanistes Berger-Wagon d'établir une liste d'actions propres à redonner vie à Brouage. Cette problématique concerne en particulier l'accessibilité au site. Ainsi, pour éviter aux véhicules la traversée de la ville seule possibilité de transit actuellement, le contournement extérieur des remparts est envisagé. Mais le marais alentour étant protégé, ce projet a peu de chances de se réaliser. D'autres actions ont consisté à répertorier les pistes cyclables, les parcours pour la marche et les randonnées équestres dans le marais, avec des aménagements facilitant la découverte.
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Le réveil de la belle endormie
Publié le 02 octobre 2003
N° 164
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