Au temps de la voile, le fleuve impassible si bien chanté par Pierre Siré avait fait de Bordeaux l'un des tout premiers ports de France. Ses berges étalées en perrés ouvraient, au cœur de la cité, un lieu d'échanges avec le monde et une porte batelière vers l'arrière-pays jusqu'à la Méditerranée. Puis Bordeaux s'est coupée de l'eau, le port est devenu presque invisible et la ville a peu à peu tourné le dos à son patrimoine nautique. Après le passage des grands voiliers en 1990, qui a marqué un sursaut, le retour de la gabare "Les Deux Frères" raconté ici par Pierre-Henri Marin, fait enfin revivre le fleuve. Comme beaucoup d'autres cités fluviomaritimes, Bordeaux a tout à gagner à se réapproprier son port, qui doit redevenir un espace de vie et de beauté. L'arrivée de la gabare serait-elle l'hirondelle qui annonce le printemps ?
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Le retour de la gabare
Publié le 02 mai 1995
N° 88
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