"Je suis allée à Pern, malgré la fièvre. Il faisait un merveilleux après-midi hier. Une brume légère, juste ce qu'il faut pour adoucir les lointains et donner à la mer une teinte gris bleu pétrole assez indéfinissable. Il y avait un reste de tempête, ce qui, joint à la grande marée donnait des vagues hautes, turquoise et neige, qui déferlaient sans méchanceté. Une herbe vert vif haute et tendre, des armerias maritimes tout roses partout fleuris et des silènes blancs par touffes sur leur masse de feuillage grisâtre. Et à la hauteur de mon oeil, dans un creux de roches, un jardin miniature fascinant. Voilà la vie, le calme, où l'agitation de la mer elle-même n'est que décor sonore." Barba Chalm.
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Jacques Burel à Ouessant : Portrait d’une île éternelle
Publié le 02 octobre 1984
N° 13
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