Propos recueillis par la rédaction - Il y a ceux qui font des porte-avions, des paquebots ou des méthaniers, ceux qui dessinent des superyachts ou des trimarans de course volants… Et puis il y a des architectes navals qui conçoivent de petits dériveurs à faire dans son garage, dont ils vendent les plans pour quelques dizaines d’euros à de multiples constructeurs. L’Australien Michael Storer est un de ces originaux, au public encore assez confidentiel sous nos latitudes. Un excentrique – un visionnaire, pour certains – dont les bateaux simples et bon marché témoignent d’une optimisation très poussée. Ils montrent, de surcroît, que l’art de faire des petits bolides dépouillés, à rebours des recettes de l’industrie nautique, s’il suppose une radicale sobriété, n’exclut pas une certaine élégance, dans le coup de crayon comme dans la discussion !
L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.