©Mélanie Joubert
Sous les gréements pavoisés, les jolies carènes sont bord à bord, tandis que La Vigie, un petit canot à vapeur de 1904, laisse planer un panache de fumée. on imagine toutes les histoires que ces marins venus d'horizons différents ont à se raconter... ©Mélanie Joubert

Propos recueillis par Balthazar Gibiat, photos de Mélanie Joubert – Le maire de Brest, François Cuillandre, et le directeur de Brest Événements Nautiques (BEN), Régis Lerat, évoquent les fêtes maritimes, nées en 1992, qui reviennent en force après quasiment huit ans d’arrêt liés au Covid. Les inscriptions des bateaux étaient closes deux mois avant la date limite, tant les marins semblent avoir à cœur de faire oublier une si longue absence.

En 1992, Brest a hérité du concept des fêtes maritimes né à Douarnenez. Pourquoi ce passage de relais ?

François Cuillandre : Avec le succès de ces fêtes, les Douarnenistes se sont sentis à l’étroit. Jakez Kerhoas, qui en était responsable, est venu demander au maire de l’époque, Pierre Maille, et au préfet maritime, si la ville voulait bien accueillir la manifestation. La réponse a été d’emblée positive. En 1992, Jakez Kerhoas a donc organisé avec l’équipe du Chasse-Marée la première édition ici. Mais devant l’ampleur que prenait l’événement, la collectivité brestoise, en partenariat avec la Marine nationale, a pris les choses en main à partir de 1996. Dans un premier temps, une association a été chargée de gérer chaque nouvelle édition, puis le besoin d’une association spécifique et pérenne s’est fait sentir quand la ville a accueilli d’autres événements maritimes. Brest événements nautiques (BEN) est né ainsi en 2008 sous l’égide de la ville et de la métropole, avec le renfort du département, de la région et de partenaires privés.

Le choc des générations ! La goélette à trois-mâts Oosterschelde (1917) croise le trimaran de course Musandam Oman Sail (2011).

L’annulation de l’édition 2020 vous a-t-elle inquiété ?

F. C. : Non. En pleine crise du Covid, elle était inévitable. Aucun de nos partenaires n’ayant songé à arrêter, on a pu commencer à travailler rapidement sur l’édition 2024, en se servant de ce qu’on avait préparé pour 2020, y compris au point de vue financier.

Les structures qui gèrent les bateaux font acte de candidature pour participer aux fêtes, mais comment les sélectionnez-vous ?

Régis Lerat : Nous sommes obligés de choisir car la place est limitée. Il y a forcément des déçus… Nous avons ouvert les préinscriptions dès septembre 2023 car, après huit ans d’arrêt, il fallait s’assurer que les bateaux habituellement présents, qui viennent ici à leurs frais, voulaient toujours participer à la manifestation. On a vite été rassurés et on a même clôt les inscriptions avec deux mois d’avance parce qu’on avait déjà largement de quoi faire…

Une fois les inscriptions closes, l’équipe maritime instruit chaque demande selon des critères précis. Il y a un quota pour les fidèles, avec les bateaux qui ont participé aux éditions précédentes. Une autre prime va aux unités locales, car nous voulons accueillir un maximum de bateaux du patrimoine des côtes bretonnes.

Ensuite, on ouvre la liste, en tenant compte des moyens portuaires à mettre en place, qui sont limités, car nous devons respecter l’activité normale du port. On ne peut pas tout faire, d’autant qu’en huit ans, le port a changé. Tout cela s’intègre évidemment dans un budget global. On doit donc arbitrer en fonction de ces différents critères, et on y travaille jusqu’à la dernière minute, pour recevoir un maximum de bateaux.

À la découverte d'autres cultures maritimes, ici, l'Irlande et ses curraghs.

F. C. : Au fil des éditions, on est passé, en caricaturant un peu, d’une fête des gréements traditionnels en 1992 à une fête de toutes les marines et de tous les marins en 2024. On accueille désormais tous les types de flottille et je viens, par exemple, d’inviter Charles Caudrelier et son bateau à participer à l’événement [le vainqueur de l’Arkéa Ultim Challenge, le tour du monde en solitaire sur trimaran géant].

R. L. : C’est ce qui nous différencie de nos voisins, qui organisent eux aussi de très belles fêtes, mais centrées sur le patrimoine : Temps Fêtes à Douarnenez, la Semaine du Golfe du Morbihan, le festival du Chant de marin à Paimpol, etc. À Brest, on s’efforce de réunir une flottille hétérogène, qui va de la plaisance aux navires scientifiques et militaires, sans oublier la pêche… À côté des bateaux du patrimoine, qui restent l’âme des fêtes et répondent à l’attente du public, nous allons présenter cette année l’histoire de la course au large, des premiers bateaux de régate aux Ultim, en passant par les Imoca, les Figaro, les Class 40, les Multi 50… La Marine nationale étant partenaire de l’événement, ses deux navires-écoles, l’Étoile et la Belle Poule, sont toujours présents, et il y aura aussi cette année un chasseur de mines. Le public peut visiter à Brest un large panel de navires, de la petite chaloupe à vapeur au brise-glace russe, comme le Saint-Pétersbourg venu en 2012. On s’efforce aussi de mettre en valeur la vocation maritime de Brest avec, cette année, la présence du Thalassa, le bateau de l’Ifremer, qui fête ses 40 ans.

Les bateaux patrimoniaux entraînent-ils des contraintes particulières concernant l’amarrage, la surveillance ?

R. L. : La seule contrainte est liée à leur nombre : nous avons des grappes de bateaux à disposer le long des quais. En outre, une grande partie d’entre eux sortent chaque jour naviguer en rade, ce qui est une particularité de ces fêtes. Il faut donc avoir pour chacun un plan d’amarrage… et ça ressemble un peu à un jeu de Tetris ! Nous sommes en contact permanent avec les équipages. C’est un boulot monstrueux, assuré par l’équipe maritime qui est menée par Bernard Stamm [ancien marin de la course au large].

Les quais du port de commerce de Brest vont retrouver l'affluence des grandes fêtes et leur forêt de mâts ; au premier plan, ceux du ketch anglais Bessie Ellen.

Quel est le budget des fêtes maritimes ?

R. L. : Il est en construction permanente, et dépend des recettes, car nous devons être à l’équilibre. Le budget global tourne autour des 10 millions d’euros pour l’ensemble de la manifestation. Un tiers provient de la billetterie, un autre du financement privé et le reste de fonds publics.

Sept cent mille visiteurs… ça doit faire de belles retombées pour la ville ?

R. L. : Les hôtels sont déjà bien garnis, mais l’événement génère aussi un tas de retombées sur tout le territoire. On injecte une grande partie du budget dans le soutien aux associations ou l’accueil de projets. Le budget de BEN va pour l’essentiel aux acteurs locaux, afin qu’ils puissent être présents aux Fêtes.

D’où viennent les visiteurs ?

R. L. : Ils sont Bretons à environ 80 pour cent. Parmi eux, il y a les « exilés » qui reviennent en Bretagne au mois de juillet, car beaucoup de familles se retrouvent à l’occasion des fêtes. La connexion à la Bretagne et au Grand Ouest est donc majeure, mais son rayonnement est international, et on est toujours étonnés de constater notre notoriété à l’étranger. Ce rayonnement est aussi de plus en plus important au niveau national. Même si, cette année, une autre ville va concentrer les projecteurs en juillet…

Justement, la médiatisation des Jeux olympiques ne risque-t-elle pas de vous faire de l’ombre ?

R. L. : Les fêtes maritimes ont lieu avant l’ouverture des Jeux, donc nous ne sommes pas inquiets pour la fréquentation. On serait même plutôt optimistes, car on tombe pendant le montage final des JO, qui promet un sacré chantier à Paris. Beaucoup d’habitants vont chercher à s’extraire de la capitale et la Bretagne devrait en capter une partie. Paris 2024 va évidemment être omniprésent en juillet dans les médias, mais ils auront aussi besoin d’autres sujets : nous avons une fête rare et incroyable en termes d’images, avec une forte production de photos et de vidéos. Nous sommes donc assurés d’être bien visibles…

F. C. : Les JO auraient pu perturber nos dispositifs de sécurité, en raison de la très forte mobilisation des forces de police et de gendarmerie à Paris. Mais on a très bien géré cet aspect avec la préfecture et nous avons l’avantage d’avoir un site fermé et en partie militaire, donc hyper sécurisé.

R. L. : Nous avions quelques inquiétudes au sujet du montage de notre manifestation, car cet événement international concentre énormément de moyens techniques, de structures, de tentes, de chapiteaux, etc. Pour les pontons par exemple, l’organisation des Jeux a d’abord préempté tous ceux qui existent en France pour pouvoir les installer à Marseille et sur la Seine. Mais on a vite été rassurés : en fait, les JO ont réservé un tas de choses en mode XXL, avant d’en revenir petit à petit à des quantités plus précises et raisonnables. Et il faut saluer nos prestataires locaux et régionaux qui, plutôt que d’aller chercher ce gros marché one shot, ont choisi de continuer à soutenir les grandes fêtes bretonnes, laissant leur matériel et leurs moyens humains à leur disposition.

Comment avez-vous choisi les thématiques de ces fêtes ?

R. L. : C’est un travail collectif, mené par l’ensemble de l’organisation, le bureau de l’association et les équipes. Certaines choses étaient déjà actées, comme les « escales », qui sont un héritage de l’édition préparée en 2020. Passer d’un pays invité à une escale maritime nous permet de mieux contrôler la qualité de la proposition. Avant, en invitant la Croatie, nous aurions été totalement dépendants de leur projet. Avec l’Escale Méditerranée, nous aurons non seulement les Croates, mais aussi les Italiens du lac Majeur, les Catalans et nos amis d’Escale à Sète… S’il y a des projets plus faibles, on pourra ainsi coordonner afin d’offrir le meilleur de la proposition. De même, l’escale Manche-mer Celtique a remplacé celle de l’océan Indien, initialement prévue en 2020, car les projets étaient plus intéressants. Aux cinq escales, nous avons ajouté six villages autour de thématiques qui répondent aux attentes des visiteurs et collent au territoire. D’autres animations seront gérées directement par les porteurs. Et, en prime, nous réalisons un effort scénographique important à terre.

Vous avez déjà des pistes pour les prochaines éditions ?

R. L. : Pour les grands événements, la proposition évolue en même temps que les capacités de l’organisation et les attentes des visiteurs. Nos nouveaux moyens vont permettre, par exemple, de mettre l’accent sur les spectacles nocturnes et sur des expériences inédites pour le public, notamment avec les casques de réalité virtuelle, qui n’existaient pas encore en 2016. On va ainsi pouvoir suivre l’évolution de la rade sur plusieurs siècles. Chaque édition s’inscrit ainsi dans son époque.

François Cuillandre a succédé à Pierre Maille à la tête de la mairie de Brest en 2001. Il est également président de Brest métropole.
Régis Lerat a pris en 2023 la direction de Brest événements nautiques (BEN) après avoir travaillé pendant des années pour Rivacom.

Encadrés

Découvrir d’autres cultures en naviguant entre villages et escales

Les fêtes ne se dégustent pas seulement sur l’eau, mais aussi à terre. Ceux qui n’ont pas le pied marin se verront offrir un tour du monde en cinq « escales maritimes » à condition d’arpenter les 7 kilomètres de quai réservés à l’événement – 7 kilomètres pour un tour du monde, ce n’est pas la mer à boire… Ces escales permettront de passer un peu de temps dans l’Atlantique, le Pacifique, sur les pôles, en Méditerranée ou dans la zone Manche-mer Celtique, en découvrant des éléments du patrimoine naval, mais aussi différentes facettes de la culture liée à la mer – musique, chants, artisanat, gastronomie… Gage de sérieux, l’escale sur les pôles a été préparée avec les chercheurs de l’Institut Paul-Émile Victor, basé à Brest, et celle de Méditerranée a été montée avec les l’équipe aguerrie du festival Escale à Sète.

L'Abeille-Bourbon, le remorqueur de haute mer, navire emblématique du port de Brest, sera aussi mis à l'honneur. ©Mélanie Joubert

Entre les escales, le public sera sollicité pour découvrir six « villages » qui déclineront des thématiques fortes autour de la mer et des océans. Parmi eux, un « village patrimoine maritime », monté avec le chantier du Guip et la Fédération régionale pour la culture et le patrimoine maritime (FRCPM), présentera différents aspects des bateaux traditionnels dans une ambiance garantie 100 pour cent chanvre et bois. Le « village protection des océans », animé entre autres par le fonds de dotation Océanopolis Acts, explorera les enjeux cruciaux autour de la sauvegarde de la biodiversité face à la crise climatique. Des sujets sur lesquels travaillent plusieurs centres de recherche installés à Brest, tels l’Ifremer : des scientifiques viendront partager leurs travaux et réflexions avec le public.

Au « village sauvetage et action de l’État en mer », autre secteur dans lequel Brest se distingue, la Marine nationale mettra à l’honneur les remorqueurs Abeille et le travail des bénévoles de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Un « village tourisme » valorisera les richesses du territoire, dans le but d’inciter un maximum de visiteurs à prolonger leur séjour en Bretagne en s’aventurant au-delà du port… Événement familial oblige, le village animé par « les Enfants de Dialogue », le grand magasin brestois associé pour la première fois aux fêtes maritimes, déploiera sur 450 mètres carrés un espace ludique réservé aux moussaillons, avec concerts et spectacles quotidiens. Enfin, incontournable cet été, le « village olympique » proposera de tester quelques loisirs nautiques avec des initiations (paddle, plongée, natation…).

En musique, pas de marins sans chants

Une fête digne de ce nom ne saurait se passer d’une mise en musique. Et là encore, l’édition 2024 a mis les bouchées double… ou plutôt quintuple ! En effet, la grande scène des précédentes éditions laissera cette année place à cinq plateaux de dimensions plus réduites mais où se produiront chaque jour, de la fin d’après-midi jusqu’à 23 heures, une impressionnante cohorte d’artistes, dont quelques grands noms de la musique celtique, avec également des échappées sonores vers la Méditerranée, l’Orient, la Polynésie… Ces différentes scènes permettront au public de changer de couleur musicale à volonté. Au total, ce ne sont pas moins de 1 200 artistes qui animeront le bal nautique. Parmi les têtes d’affiche qui sont annoncées, citons Carlos Núñez, Dan Ar Braz, Jimme O’Neill, Shantel, The Celtic Social Club, Red Cardell, Alan Stivell…

Enfin, entre bagadoù et pipe bands, de nombreux groupes de chants de marins donneront de la voix, dont, pêle-mêle et sans viser l’exhaustivité : Vent du large, Les Souillés de fond de Cale, Cent Z’Escales, Les Gabiers de l’Odet, Les Marins d’Iroise, Les Gabiers d’artimon, Accordage, La Danaé, Avis de grand frais, Vent et marais, Boucan des mers, Nordet…

Sur les quais et en ville, une fête populaire et spectaculaire

Après le rendez-vous manqué en 2020 à cause de la pandémie, et une « petite » édition qui n’en porte pas le nom en 2022 – retrouvailles intimes mais de qualité –, les organisateurs entendent se rattraper avec cette huitième édition. Si la fête souhaite rester populaire, elle est aussi spectaculaire. Du quai du Commandant-Malbert, centre des réjouissances, on pourra contempler la noria des bateaux, dont les mouvements sont coordonnés cette année par le skipper Bernard Stamm, double vainqueur du Tour du monde en solitaire. Régates, parades, manœuvres et démonstrations occuperont la flottille sous les yeux du public qui pourra les observer depuis la terre ou en mer, de nombreuses vedettes à passagers, en plus des voiliers, proposant des sorties quotidiennes avec des commentaires sur les bateaux. Comme d’habitude, et en s’armant un peu de patience, le public pourra aussi arpenter le pont de certains navires ouverts à la visite.

Le 14 juillet, le feu d'artifice tiré de la digue Sud est un rendez-vous incontournable des fêtes. ©Mélanie Joubert

La médiathèque François-Mitterrand de l’atelier des Capucins propose (de mi-juin à mi-septembre) une exposition sur la Jeanne d’Arc, le porte-hélicoptères de la Marine nationale, construit à Brest entre 1959 et 1961, et retiré du service en 2010. Quitte à pousser jusqu’aux Capucins, autant saluer le canot de l’empereur, barque d’apparat de Napoléon Ier construite en 1809 à Anvers, revenue à Brest en 2018, après un long séjour au musée national de la Marine. Quant à l’antenne du musée de la Marine, hébergée au château de Brest, elle présente une exposition intitulée « Jeux sur l’eau, en quête de victoires ».

Disons aussi que, chaque jour, des spectacles seront proposés au Fourneau, le Centre national des arts de la rue, et qu’un « mapping vidéo » s’emparera les 13, 15 et 16 juillet des murs de l’immeuble Grand Large pour embarquer les spectateurs dans une expérience immersive à la découverte de l’évolution du port de Brest à travers l’Histoire. Chaque soir, des séances de courts et de longs métrages seront projetés en plein air. Un spectacle de drones est proposé le 12 juillet au soir pour l’ouverture des fêtes, et le traditionnel feu d’artifice sera tiré le 14 juillet de la digue Sud. Le mercredi 17 juillet, la fête se refermera avec une journée des Fanfares avant que Yann Tiersen n’accompagne en direct le spectacle nocturne.

Les navires en présence

Environ un millier de voiliers sont attendus à Brest… avec les quelque 9 000 marins qui les font naviguer. Les plus spectaculaires sont toujours les grands voiliers, mais on notera cette année l’absence des plus grands d’entre eux, les quatre-mâts russes Sedov et Krusenstern, privés de fête pour cause de guerre. Le public reportera son attention sur la goélette brestoise La Recouvrance, mais aussi sur le Belem, encore tout auréolé de son passage à Marseille avec la flamme olympique, le trois-mâts barque Le Français, la réplique d’une frégate corsaire Étoile du Roy, ou les goélettes de la Marine nationale.

Parmi les bateaux venus de loin, la plus importante flottille descendra des Pays-Bas avec de nombreux voiliers qui pourront être affrétés à quai (Morgenster, Iris, Stortemelk, Zéphyr, Catherina, Abel Tasman, Twister, Wylde Swan, Artemis, Minerva…) ; la Grande-Bretagne sera représentée, comme l’Espagne, l’Allemagne, la Pologne, le Danemark, la Suisse, la Suède, etc. Un bateau russe sera également présent puisque la réplique de la frégate de Pierre Le Grand, le Shtandart, basée à Saint-Pétersbourg, sera de la partie.

Au titre des curiosités, mais sans voile, signalons l’un des fleurons de la Flotte océanique française (FOF) de l’Ifremer, le Thalassa, long de 75 mètres, qui embarque des scientifiques pour mener des campagnes halieutiques sur toute la façade atlantique ; le suivi des communautés de poissons qu’il effectue chaque année servent à déterminer les quotas de pêche. Du côté de la Marine nationale, le chasseur de mines de classe Tripartite Andromède, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) Garonne, ainsi que l’une des deux goélettes seront ouverts à la visite.