Fascinée par les créatures sous-marines, plongeuse passionnée, Elsa Guillaume modèle dans la terre un bestiaire fantasmagorique, où l’homme le dispute au poisson ou au poulpe, allant et venant entre l’aérien et l’aquatique. Hybrides, ambigus, ses doux monstres témoignent de la puissance d’un « sentiment océanique » joyeux, et volontiers facétieux. le triton et le cœlacanthe, l’amphibien et le poisson des temps premiers, avec ses allures de quadrupède, sont les figures tutélaires de ses plus récents travaux.
L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.