Par Denis-Michel Boell - Jolie Brise, Marie-Fernand, deux anciens cotres pilotes du Havre, sont aujourd'hui en état de naviguer, respectivement soixante-treize et quatre-vingt-quinze ans après leur lancement. Cette longévité exceptionnelle n'est pas seulement due à un heureux concours de circonstances. Ces voiliers robustes, confortables, véloces, à l'aise par tous les temps et facilement manœuvrables en équipage réduit avaient tout pour séduire des plaisanciers exigeants. Les performances de ces cotres pilotes et l'efficacité de leur voilure ont en effet attiré très tôt l'attention des connaisseurs, en particulier des architectes navals qui tenaient la chronique du yachting dans les publications de la fin du siècle dernier et du début de celui-ci. N'avaient-ils pas été dessinés par des architectes comme Emile Galodée, Gaston Grenier, ou Alexandre Pâris ? N'avaient-ils pas été construits par des chantiers comme Augustin-Normand, Lemarchand, Paumelle ou Julienne, également auteurs d'unités performantes en régates ?
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Du pilotage à la plaisance Jolie Brise
Publié le 02 octobre 1989
N° 44
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