Par Cyril Hofstein - Bien que les Incas aient exploité le guano pour l'amendement de leurs terres, l'Europe et l'Amérique n'en découvrent les vertus qu'à partir des années 1840. Les gisements considérables de certaines îles du Pérou, situées au large de Pisco, au Sud du Callao, font alors l'objet d'une exploitation intensive, fournissant aux voiliers cap-horniers un lucratif quoique peu agréable fret de retour. Quelques décennies plus tard, les rochers sont à nu. Mais, les oiseaux marins ne cessant de les recouvrir de leurs déjections, aujourd'hui encore, à intervalles réguliers, des hommes vont aux Chinchas gratter cet engrais à nouveau très prisé par l'agriculture biologique. Et un siècle et demi plus tard, les conditions de vie de ces travailleurs du guano sont toujours presque aussi infernales !
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Dans l’enfer des chinchas : La route du guano est toujours ouverte !
Publié le 02 janvier 1999
N° 122
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