La France est décidément une nation bien singulière. Aisément porté au cocorico, et se croyant volontiers investi d'une mission culturelle universelle, notre pays s'illustre pourtant par la superbe indifférence avec laquelle il traite ses créateurs les plus originaux. L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.
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Charles Mozin (1806-1862) peintre méconnu du peuple de la mer
Publié le 02 octobre 1981
N° 2
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Sur le pont arrière du Frédéric-Carole,
par gros temps, les marins s’apprêtent
à virer le chalut. En haut à gauche,
Elie Kergozien commande les treuils des
funes reliées aux panneaux qui permettent
de maintenir ouverte la gueule du chalut
sur le fond. Ces câbles de 900 mètres
permettaient de travailler par 300
à 400 mètres de fond. « On mettait à l’eau
toujours trois fois la profondeur », précise
Bernard Noury, mécanicien à bord
du Frédéric-Carole.
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