photographies de Nedjma Berder, textes de Virginie de Rocquigny - Après l’équivalent de plus de vingt tours du monde aux mains de l’association AJD, le Bel Espoir, son trois-mâts emblématique, endommagé en 2017, s’est avéré irréparable. Cette association qui propose un cadre de vie et de formation à des jeunes de tous horizons perdait là un navire mythique, indissociable de la figure du père Michel Jaouen, son fondateur.
Qu’à cela ne tienne, l’AJD n’a pas tardé à lancer la construction d’un nouveau navire qui portera le même nom et qui fera usage de tout ce qui pourra être récupéré sur l’épave de son prédécesseur. La coque a été construite au chantier Piriou de Concarneau, puis remorquée jusqu’au chantier de l’association à l’Aber-Wrac’h, dans le Finistère, où le bateau sera fini par les stagiaires de l’ajd.Depuis le jour de la pose de la quille, Nedjma Berder et Virginie de Rocquigny s’emploient à raconter le travail et la vie du petit monde chaleureux, bien particulier, du Bel Espoir – dit « b.e. », pour les intimes. Le nouveau trois-mâts prendra bientôt la mer et prochainement, il sera temps de raconter ses premiers bords… Voici déjà l’histoire d’une non moins grande aventure, celle de sa renaissance.
photographies de Nedjma Berder sauf pages 52 et 53 : Margot Carrasco.L’article publié dans la revue Le Chasse-Marée bénéficie d’une iconographie enrichie.