Par Loïc Josse, Aristide Ollivier - dont la carrière véritable saga maritime de la fin de la Grande Pêche à la voile s'étend de 1906 à 1941, est sans doute le dernier des grands capitaines de voiliers terre-neuviers français. Refusant d'embarquer sur les chalutiers, dont il pensait qu'ils allaient "tuer le métier", il commanda le fameux quatre-mâts goélette "Zazpiakbat", le plus grand cordier de l'époque. Humaniste soucieux de progrès scientifique et attaché aux traditions, peintre et photographe, celui que ses matelots appelaient "Tête d'horloge" accueillera à l'occasion à son bord l'écrivain Alain Dumanoir, le Père Yvon, le peintre Roger Chapelet... Il sera aussi l'informateur privilégié de Louis Lacroix.*