Les nodules polymétalliques, concrétions rocheuses reposant du plancher océanique qui contiennent notamment du cuivre, du manganèse, du nickel, ou encore du cobalt, sont depuis longtemps considérés comme une ressource prometteuse pour la métallurgie. Du fait de leur localisation, à quelques milliers de mètres de profondeur, ils n’ont jamais été exploités jusqu’ici. Première mondiale, l’extraction de nodules polymétalliques à 4 500 mètres de profondeur entre le Mexique et Hawaï, en avril dernier, par le robot Patania II, spécialement conçu à cet effet, a donc suscité l’intérêt des industriels – et l’inquiétude de certaines ONG environnementales. Global Sea Resources (filiale de Deme, spécialisée dans l’exploration minière offshore), qui exploite Patania II, a assuré qu’il ne s’agissait que de premiers essais, et qu’une exploitation ne ne serait envisagée qu’après évaluation de sa rentabilité et de son impact environnemental.
Une mine à 4 500 mètres de profondeur
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