Les Gréements languedociens, association de restauration de bateaux du patrimoine méditerranéen basée à Frontignan, dans l’Hérault, se sont lancés à l’automne dans des travaux sur plusieurs unités, confiées aux adhérents par des particuliers.
Les bénévoles ont déjà refait, voici quelques années, la coque de l’Intrépide, un coureauleur de l’île d’Oléron, bordé en pin rouge sur une membrure en chêne, mesurant 6,30 mètres de long et 2 mètres de large. Cette unité avait été construite en 1952 pour pêcher dans les coureaux, gréée d’une voile à corne. Les membres de l’association reprennent cette fois le bordage des œuvres mortes ainsi que la cabine. Un nouveau moteur a aussi été installé. « Nous avons également la barquette Saint-Louis (5,75 mètres de long et 2,10 mètres de large) construite en pin rouge au chantier Stento, précise Georges Lopez, président de l’association. Nous avons changé quelques bordages et le trinquenin, pièce de 30 centimètres de large ceinturant le haut du bordé.
« Sur le Narval, (6,50 mètres de long, 2,20mètres de large), construit au chantier Aversa, nous avons remplacé l’étambot et l’étrave ainsi que quelques bordages. » Les bénévoles, qui se réunissent autour des bateaux tous les mardis, jeudis et samedis matins, ont pour la plupart appris la charpenterie de marine sur le tas, épaulés par quelques adhérents menuisiers de formation.
Crédit photo : © Les gréements languedociens