Selon le dernier rapport du IMB (Bureau Maritime International), chargé de lutter contre la criminalité maritime, le nombre d’actes de piraterie et d’attaques à main armée est au plus bas depuis 1994. Le rapport recense 97 incidents pour les 9 premiers mois de 2021.
Les zones les plus dangereuses restent le Golfe de Guinée, le mouillage de Callao au Pérou, et le détroit de Singapour. Ces deux dernières zones reportant une augmentation des attaques pour 2021, la chute globale pourrait être due aux efforts du gouvernement nigérian, épicentre de la piraterie dans le Golfe de Guinée, dont le président Muhammadu Buhari a lancé un programme de lutte sous le nom de projet Deep Blue en juin 2021.
IMB exhorte néanmoins et toujours à la prudence, la piraterie en mer demeurant une menace élevée dans de nombreuses zones.
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Le Chasse-Marée a publié un article sur le sujet de la piraterie publié dans son numéro 320, en avril 2012 : MICA Center – Pleins feux sur la piraterie La piraterie, en pleine recrudescence depuis le milieu des années 2000, sévit en plusieurs points du globe, menaçant les marins, professionnels ou plaisanciers. Multiforme, elle est difficile à combattre pour les armateurs et les marins, dont les Etats ne disposent pas forcément de moyens militaires là où elle frappe. Ceux-ci se sont emparés de la question, créant des organismes de veille permanente pour aider les navires et leur permettre d’obtenir des informations sécuritaires en temps réel. Depuis 2016, le MICA Center, basé à Brest et armé par la Marine nationale, organise cette riposte.