Elle est présidée par Jacqueline Gibson, petite-fille de Joseph Nicolas, capitaine-armateur de l’Océanide. Cette goélette fut dans l’entre-deux-guerres l’une des dernières à naviguer à la voile pure. « Pourquoi ferais-je installer un moteur alors que je suis le plus rapide ? » disait son capitaine.
Océanide s’est fixé pour but de participer à l’inventaire du patrimoine maritime local sous tous ses aspects matériels et immatériels, qu’il s’agisse des objets, des infrastructures portuaires et ouvrages d’art du littoral trégorrois, des photos et tableaux, mais aussi des témoignages d’anciens marins ou de leurs descendants, ainsi que des pratiques et usages littoraux (exploitation du goémon, du sable et du maërl, ostréiculture, pêche, bornage…).
L’association présentera dès cet été plusieurs expositions et installera des kakémonos illustrés de marines – dont celles du peintre Louis-Marie Faudacq (1840-1916) – sur différents sites entre les deux estuaires de Tréguier et du Trieux.
Le conseil d’administration de l’association comprend de nombreux spécialistes de l’histoire locale, comme Guy Prigent, Michel Le Hénaff, André Le Person, Jean-Pierre Cavan, Pierre-Yves Decosse, Alain Bohée ou le photographe Marc Rapilliard.
Afin de mener à bien les actions qu’elle a engagées, l’association lance un appel à toutes les personnes susceptibles de lui communiquer des photos, tableaux, journaux de bord, objets, plans, etc. ou en acceptant de témoigner sur leur carrière de marin ou celle d’un parent, aussi éloigné soit-il. Bien sûr, il est possible aussi de soutenir Océanide en adhérant à l’association (10 € par an).
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Crédit iconographique : ass. Océanide