II existe un poste de conseiller historique auprès du chef d’État-major de la Marine, tenu par un civil, réserviste et bénévole, Philippe Vial. Depuis juillet dernier, la fonction histoire de la Marine est pilotée par un « amiral histoire », François Guichard qui, lui, est issu du corps et a terminé sa carrière comme commandant de la Marine en Nouvelle-Aquitaine.
Outre des missions de valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la Marine, le contre-amiral François Guichard va s’employer à coordonner les actions des organismes qui s’intéressent au fait maritime. « Il y a énormément de gens qui travaillent sur l’histoire de la marine, et l’objectif n’est pas à ce stade d’en avoir davantage. Ce à quoi je vais contribuer, c’est à mieux coordonner la fonction, à mieux définir, mieux orienter les sujets d’étude pour qu’ils nous servent davantage.
« Même si c’est intéressant, l’étude des gréements du XVIIe siècle ne nous serait pas très utile ; en revanche, l’évolution de la propulsion vélique d’une manière générale, c’est un sujet qui peut être porteur aujourd’hui. L’accès à des archives relativement récentes permet de tirer des enseignements ou des lignes directrices qui peuvent intéresser la vision globale du chef d’État-major de la Marine. L’histoire navale est fondatrice de la Marine d’aujourd’hui et elle doit nous servir à construire celle de demain. »
Dépendant du chef d’État-major de la Marine, François Guichard est inséré au Centre d’études stratégiques de la marine (CESM). Il devrait participer à la préparation de la célébration des 400 ans de la Marine en 2026. N. C.
Publié dans Le Chasse-Marée 343, février-mars 2025.
