Dans cette période difficile, l’édition 2021 de l’Almanach du Marin Breton a vu le jour contre vents et marées. La solidarité des gens de mer a une fois de plus fonctionné, malgré deux confinements, la fermeture des activités nautiques et celle des points de vente.
Un guide indispensable
L’Almanach du Marin Breton regroupe les informations nautiques nécessaires à la navigation professionnelle ou de plaisance : météo, annuaire des marées, radionavigation, livre des phares et feux, description de 350 ports, textes officiels.
Bien connu pour ses fameuses maximes qui s’égrènent le long de ses pages, il est aussi le symbole d’un vrai engagement social. Acheter l’Almanach du Marin Breton, c’est faire un geste solidaire, les ressources issues des ventes permettent d’alimenter un fonds de solidarité pour aider les marins et leur famille
Depuis 1899 l’Œuvre du Marin Breton aide les marins
En 1899, Jacques de Thézac créait l’Almanach du Marin Breton et lançait en 1900, sur l’île de Sein, son premier Abri du Marin. Son action sociale se développait alors avec l’aide de nombreux contributeurs totale. À cette époque : « On peut faire le bien, il est inutile de le dire ». Les temps ont changé. La solidarité des gens de mer demeure. Fidèle à l’esprit de Jacques de Thézac, l’Œuvre du Marin Breton poursuit son action sociale en relation étroite avec le Service Social Maritime qui lui transmet les dossiers les plus critiques par l’intermédiaire de ses assistants sociaux, en contact avec les marins et leurs familles.
Jacques de Thézac (1862-1936)
Le philanthrope
En 1899 il crée l’Almanach du Marin Breton dont le but est d’apporter instruction et divertissement aux marins avant de fonder en 1908 l’Œuvre des Abris du Marin. Jusqu’en 1914 douze abris sur des plans de René DARDE sortiront de terre, la plupart dans le Finistère et un au Palais, à Belle-Île, dans le Morbihan. Il en fera des lieux de rencontres, d’échanges et d’éducation.
Le photographe
Pionnier de la photographie des gens de mer, il est l’acteur majeur de l’amélioration de leurs conditions de vie. Lui-même privilégié, il prend conscience de la nécessité d’éduquer, de soigner les marins et d’améliorer leurs conditions d’existence, de les détourner de l’alcool : c’est la mission qu’il se fixe. Passionné de photographie, il réalisa, grâce à son sens de l’observation et à son amour du milieu maritime, de véritables reportages sur la vie des marins pêcheurs du début du XXème siècle. Refusant le pittoresque facile, il était ethnographe d’instinct.
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