À Plougrescant, les amateurs de kayak ont un atelier où construire leur propre embarcation, « semi-réplique de celles utilisées par les Inuits », précise Christophe Claeys, ébéniste et charpentier de marine, qui organise depuis quinze ans avec Frédérique, sa femme, cinq à six stages de huit jours par an. « Nous accueillons les clients en testant plusieurs types de kayaks puis, une fois trouvé celui qui leur convient, nous le construisons ensemble. »
Si la structure est en bois (épicéa ou pin scandinave pour la quille, et chêne ou frêne pour les couples ployés), la toile est en nylon ballistique – développé à l’origine pour les gilets pare-balles des aviateurs de la Seconde Guerre mondiale, c’est un tissu particulièrement résistant aux chocs – recouverte de vernis imperméabilisant. « Le tout fait 15 kilos, dont 3 de matériau composite, ajoute Christophe Claeys. Une fois le kayak construit, nous le testons pour faire les derniers ajustements. » ◼ M. L.-C
Kayaks inuits en Bretagne
© Collection Christophe Claeys
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