Hors-série La mer en héritage

Les 20, 21 et 22 septembre prochain, les journées européennes du patrimoine s’intéresseront au patrimoine maritime. Quelle plus belle occasion pour Le Chasse-Marée de « faire un point », notre revue qui, depuis exactement quarante-trois ans désormais, accompagne cette reconquête. Si notre patrimoine est ancien, il est aussi très jeune, son renouveau datant seulement des années 1970. Aujourd’hui, plus de trois cents bateaux sont protégés au titre des monuments historiques tandis qu’un peu plus de mille six cents sont labellisés « bateau d’intérêt patrimonial »… Qui l’eut crut il y a cinquante ans ?

Des projets forts continuent à exister : le chantier de la reconstitution du bateau de Guillaume Le Conquérant a débuté en Normandie ; c’est aussi à la digitalisation du patrimoine qu’on réfléchit désormais… Le patrimoine maritime est d’autant plus riche qu’il se réinvente chaque jour… en plus de nous raconter toujours d’aussi belles histoires.

AU SOMMAIRE
  • AUX ORIGINES – UN RENOUVEAU EN FANFARE

Il fut un temps où les grands voiliers de commerce et les bateaux de travail qui  sillonnaient le monde, nos côtes et nos fleuves, n’avaient d’autre avenir que de mourir dans les vasières. Le vent change dans les années 1980 quand des passionnés s’emparent de ce patrimoine ignoré du grand public. Le renouveau sera éclatant.

  • EN MER – DES BATEAUX ET DES HOMMES

Les bateaux traditionnels, authentiques ou répliques, sont désormais protégés et labellisés comme les châteaux et les cathédrales. Tout un monde s’active autour d’eux : armateurs, associations, propriétaires, marins et artisans avec des métiers et des formations qui s’inscrivent dans la vie économique du pays.

  • À TERRE – EXTRAORDINAIRES ÉDIFICES

Si les ouvrages les plus spectaculaires sont les phares, tout le littoral abrite des trésors, tels que moulins à marée, Abris du marin, conserveries… Les territoires de l’intérieur regorgent eux aussi de joyaux qui sont désormais protégés. Çà et là, des musées célèbrent un passé qui ne doit pas passer, car la mer et les fleuves irriguent intimement notre histoire.

  • QUEL AVENIR POUR LE PASSÉ ?

Henry Masson, chargé par le gouvernement d’une mission sur le patrimoine maritime et fluvial entre 2021 et 2023, évoque avec enthousiasme sa richesse, le dynamisme des associations et l’esprit fédérateur qui doit relier tous ses acteurs.

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Voici quelques pages de ce hors-série :