L’avenir est-il aux bateaux imprimés en 3D ? C’est ce que laissent penser deux nouvelles qui nous parviennent du bout du monde. De Singapour, d’abord, où le namic, regroupement d’acteurs de la filière de l’impression 3D, vient de lancer un concours pour construire une coque de bateau de sauvetage. Un projet qui a reçu l’appui du très sérieux Lloyd’s Register. La société de classification britannique estime que l’impression en 3D des carènes permet d’« intégrer des systèmes de contrôle avancés et des capteurs, repoussant les limites de ce qui est possible dans la construction navale traditionnelle ». Le premier prix, attribué au meilleur design, est de 30 000 dollars (27 300 euros) et les dossiers sont à déposer avant le 31 mars 2020.
Aux États-Unis, l’université du Maine vient, elle, de réaliser ainsi une coque de 7,50 mètres de long en seulement 72 heures. Cette construction (ci-dessus) se distingue aussi parce qu’elle intègre 50 pour cent de matériaux biosourcés, issus de la cellulose du bois. Des chantiers navals locaux pourraient être intéressés par cette innovation : dans cet État mitoyen du Canada, pêcheurs et plaisanciers sont en effet très demandeurs de petites unités pour la pêche au homard.