L’architecte naval Gilbert Saint-Blancat a dessiné deux nouveaux dériveurs, dont le Chacal 18, comme une évolution de son Ster et du D480, dont les performances sont comparables à celles du 5o5.
Ce nouveau Chacal est un « dériveur non ponté, rapide au près et au portant, très toilé, mais simple avec un minimum de réglage à faire. C’est un canot néoclassique, avec des éléments modernes. Il a deux échelles de chaque côté permettant de se passer de trapèze », explique Gilbert Saint-Blancat.
Son aîné, le Chacal 28, le second nouveau plan de l’architecte, a été réalisé dans le même esprit que le Chacal 24, mais en version plus habitable : « Il reste simple, mais il est aménagé pour qu’on puisse dormir à bord, faire sa cuisine, un brin de toilette. Dans ces tailles, on trouve sur le marché des bateaux souvent plus lourds et plus larges. Ici, le bateau est avant tout conçu pour se faire plaisir en naviguant. »
Ces deux Chacal sont entrés dans le catalogue d’AP Yachting en Vendée – un chantier que l’architecte connaît bien et dont il apprécie la façon de travailler – et seront construits en contreplaqué-époxy pour limiter les coûts de fabrication. Leur coque est à bouchain vif et ils ont une dérive relevable pour se poser sur le sable. Long de 5,60 mètres sur 1,57 mètre de large, avec 16 mètres carrés de voile, le 18 ne pèse que 170 kilos, tandis que le 28 (8,50 mètres de long et 2,50 mètres de large) pèse 1 100 kilos, pour une surface de voilure de 40 mètres carrés.
Si pour l’instant, AP Yachting attend des commandes, Gilbert Saint-Blancat sait que ses Chacal, dotés d’une jolie tête de faune rouge dans la grand-voile, attireront « ceux qui aiment les beaux bateaux rapides, avec peu de prise de tête mais de très bonnes performances », comme ses clients des précédents Chacal 20 et 24. En tout cas, ce nom ne déparera pas dans la faune du golfe du Morbihan où paradent déjà des meutes de Guépard, Loup et Gazelle… M. L.-C.
