Son but est de sauvegarder, entretenir, restaurer et faire naviguer des bateaux traditionnels méditerranéens. Pour ce faire, l’association dispose d’un local, mis à sa disposition par la mairie. Les bénévoles se retrouvent dans cet atelier chaque matin pour travailler ensemble autour des bateaux.

« On a restauré une vingtaine de bateaux et on en a sauvé cinq ou six de la casse, précise Gérard Patoux. Il s’agit parfois de propriétaires qui ont hérité d’un bien de famille dont ils ne savent que faire. Ils n’ont pas l’argent pour le restaurer, mais trouvent dommage de le voir mourir. Ils nous donnent la matière première et nous offrons la main-d’œuvre. En échange, le bateau reste ensuite dans l’association. C’est la seule manière que nous avons de sauver ces unités. »

De son côté, la municipalité de Saint-Raphaël offre l’eau et l’électricité, ainsi que 50 % de remise sur la place au port pour les bateaux de l’association labellisés BIP. Huit unités de propriétaires adhérents sont mouillées dans le vieux port de la ville et deux à Santa Lucia, le nouveau port.

La flottille de BGT compte notamment le Pescadou, un pointu de 1923, ou Agathos, un pointu habitable lancé en 1928 pour la plaisance, et surtout le bateau de l’association,
Tobie de Saint Rafeu (photo), un pointu provençal des années cinquante, long de 7,50 m. Sa restauration, qui a exigé environ deux mille heures de travail, est à l’origine de la création de BGT, en 1998.

Cette année, l’association doit changer le moteur de ce pointu grâce à l’aide financière de la région PACA.Toutes ces unités participent au programme de navigation défini chaque année en assemblée générale. L’hiver, outre les travaux d’entretien, des formations à la manœuvre de la voile latine, au matelotage et à la navigation sans GPS sont aussi organisées.

Nathalie Couilloud

BGT, 26, place du Club-nautique, port Santa Lucia, 83700 Saint-Raphaël.
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Crédit iconographique : BGT